Après avoir actualisé ses
prévisions, en prenant en compte des données informationnelles récentes et en
considérant les nouvelles orientations conjoncturelles, le centre prévoit une
croissance modérée de 3,3% au lieu de 3,7% initialement annoncés.
Dans la même lettre, le CMC
s’attarde sur cinq thèmes jugés importants:
Conjoncture
internationale
Le CMC fait siennes les dernières
estimations du FMI. D’après cette institution, l’économie mondiale connaîtra
une croissance de 3,9% en 2018 contre 3,2% en 2017. Cette évolution positive
sera essentiellement due à un redressement mondial de la demande.
Echanges
extérieurs
Le CMC note l’amélioration
tendancielle de la balance des paiements, confirmée en 2017 par à un
raffermissement (9,7%) tous azimuts des secteurs exportateurs (industrie
automobile, phosphates.....) et par une augmentation des devises engrangées par
le tourisme et les MRE.
Demande
intérieure
D’après les derniers calculs du CMC,
la consommation des ménages s’est accrue de 4,8% en 2017 contre 3,5% en 2016 et
la formation brute de capital fixe (FBCF) s’est améliorée l’année écoulée de
5,6%. Cet agrégat reflète l’effort d’investissement des agents économiques
nationaux (privés et publics).
Globalement, le centre estime que la
demande interne (consommation et investissement) a augmenté plus fortement en
2017 et continue de jouer un rôle prépondérant dans la dynamique économique du
pays.
Investissement
public
Le CMC apporte sa contribution aux
débats actuels (nationaux et internationaux) sur la pertinence des
investissements publics et leur incidence sur le développement économique des
pays. Ses experts pointent du doigt le rendement faible de ces investissements
au Maroc, en indiquant toutefois, que les effets des grands chantiers
(infrastructures, énergie renouvelable…) ne peuvent se mesurer que sur le long
terme.
Raffinage
de pétrole
Le CMC s’interroge enfin, sur la
liquidation de la Samir et le coût qu’elle représente pour les entreprises et
pour la collectivité.